Au début du XIVe siècle, les théories sur la couleur issues de l'Antiquité et du Moyen-âge continuent à prédominer, alors que certains esprits scientifiques s'essayent à la construction des premiers espaces de couleurs. Parallélement à cette évolution, les peintres et les artistes ont déjà une bonne connaissance des mélanges de couleurs que nous appelons mélanges soustractifs de nos jours. On découvre alors que l'ensemble des couleurs peuvent être obtenues à partir d'une base de trois couleurs primaires : le bleu, le rouge et le jaune. Léonard de Vinci hésite entre une palette primaire à trois couleurs et une palette à quatre couleurs en y incluant le vert. Finalement il hésite en le parachèvement idéalisé d'une palette minimaliste et la contrainte artistique qui impose une base de couleurs plus nombreuses permettant d'obtenir des mélanges plus saturés.
Le cercle de couleurs basé sur des couleurs fondamentales, sur des couleurs complémentaires et sur des couleurs dérivée est une notion acquise dès le début de la période de la Renaissance..
Fig. 1. La palette de peinture hésite entre un couple de couleurs dont le mélange donne le cyan, et un bleu-cyan unique.On pourra faire toutes sortes d'hypothèses sur le bleu employé par Léonard de Vinci dans sa palette de peinture, mais le fait de vouloir remplacer le bleu (ou bleu cyan) par deux couleurs (un bleu indigo et vert) prouve bien qu'il placait la sensation instinctive au centre de ces préoccupations. Aujourd'hui, on limite la notion de couleurs primaires à deux axes de couleur. L'axe vert/rouge et l'axe bleu/jaune qui correspondent aux quatres couleurs instinctives.